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    • 20/06/2025

    Prétentions salariales : comment se préparer à la question en entretien d’embauche


    Passer un entretien d'embauche inclut souvent un moment délicat : la question des prétentions salariales. Qu'il s'agisse d'un premier entretien ou d'une étape plus avancée, le recruteur finit généralement par l'aborder. Pourtant, cette question reste l'une des moins bien anticipée par les candidats, alors qu'elle peut fortement influencer la suite du processus de recrutement.

    Savoir répondre à cette interrogation, c'est d'abord démontrer que vous connaissez votre valeur sur le marché, que vous avez fait vos recherches et que vous êtes capable de négocier avec sérieux et professionnalisme. C'est aussi l'occasion de montrer votre aisance à parler de sujets concrets et stratégiques.


    Pourquoi vous demande-t-on vos prétentions salariales en entretien ?

    La question « Quelles sont vos prétentions salariales ? » n'est pas un piège tendu par le recruteur. C'est un élément essentiel pour vérifier que vos attentes correspondent au budget de l'entreprise, mais aussi pour évaluer votre positionnement vis-à-vis du poste proposé.

    Votre réponse renseigne aussi le recruteur sur votre préparation : votre connaissance du marché, votre capacité à évaluer votre valeur et à défendre vos intérêts sans arrogance. Cela révèle donc votre professionnalisme et votre maturité.

    Pour être prêt·e à répondre, il est crucial de vous informer en amont. Analyser les salaires pratiqués dans votre secteur, votre région et pour des fonctions similaires vous permettra de définir une fourchette réaliste et cohérente. À ce stade, Speak & Act propose un accompagnement précieux : grâce à ses classements employeurs, avis sur les conditions salariales par métier et entreprise, vous pouvez construire une stratégie salariale pertinente.


    Prétention salariale : exemples de réponses adaptées

    La manière de formuler vos attentes salariales a un impact direct sur la perception que le recruteur aura de vous. Il est recommandé de proposer une fourchette plutôt qu'un chiffre fixe, ce qui laisse de la marge pour la négociation tout en montrant que vous avez un objectif clair.

    Pour un profil débutant, une réponse pertinente pourrait être :

     « Compte tenu de mon niveau d'expérience et des responsabilités liées au poste, je vise une rémunération entre 28 000 et 32 000 euros bruts annuels, ce qui me semble aligné avec le marché. »

    Pour un profil confirmé, on peut dire :

     « En tenant compte de mes années d'expérience, de mes compétences spécifiques et des enjeux du poste, une rémunération comprise entre 45 000 et 50 000 euros bruts annuels me paraît raisonnable. »

    Ces réponses illustrent que vous êtes préparé·e, que vous avez une vision réaliste et que vous savez négocier avec mesure. Elles évitent les hésitations ou maladresses qui peuvent déstabiliser le recruteur.


    Comment annoncer ses prétentions salariales sans bloquer l'échange ?

    Au-delà du contenu, la forme est essentielle. De nombreux candidats ont tendance à éluder la question ou à répondre de manière vague, par peur de fermer des portes. Pourtant, parler salaire est tout à fait légitime si vous le faites avec tact et assurance.

    Évitez les phrases imprécises comme « Je suis ouvert·e à tout » ou « Je ne sais pas trop ». Elles donnent une image d'impréparation et peuvent vous desservir. Adoptez plutôt un ton calme et confiant, en exprimant clairement votre fourchette tout en restant ouvert·e à la discussion.

    Par exemple, vous pouvez dire :

     « D'après mes recherches et en lien avec mes compétences, je pense qu'une rémunération dans la fourchette de 40 000 à 45 000 euros bruts annuels serait pertinente. Bien entendu, je reste ouvert·e à en discuter en fonction des avantages proposés. »

    Ce type d'approche rassure le recruteur et démontre votre capacité à gérer un échange professionnel.


    Quand faut-il aborder la question du salaire pendant l'entretien ?

    Dans certains processus, la question des prétentions salariales intervient dès le premier entretien, voire lors du premier contact téléphonique. Dans d'autres, elle n'est posée qu'en phase finale. Si elle ne vient pas naturellement, vous pouvez également aborder le sujet au bon moment, par exemple lors d'un deuxième entretien.

    Pour introduire la question, vous pouvez dire :

    « Afin de mieux me projeter dans le poste, puis-je vous demander quelle est la fourchette de rémunération envisagée ? »

    Cette démarche témoigne de votre sérieux et montre que vous souhaitez construire une relation claire. 


    Se renseigner, comparer et ajuster : les clés pour une réponse juste

    Il est impossible d'improviser cette question. La clé d'une réponse convaincante repose sur une préparation rigoureuse. Connaître votre secteur, votre valeur, et le marché est indispensable.

    Speak & Act met à disposition des outils uniques, comme des classements d'entreprises basés sur la qualité de vie au travail, les perspectives d'évolution, mais aussi la rémunération. Ces données, issues d'avis vérifiés de salariés, sont précieuses pour construire une stratégie salariale adaptée à votre profil.


    En conclusion : anticipez pour mieux convaincre

    La question des prétentions salariales est incontournable dans un entretien d'embauche. Bien s'y préparer vous permettra de démontrer que vous êtes un·e candidat·e sérieux·se, informé·e et capable de défendre ses intérêts avec diplomatie.

    Appuyez-vous sur des ressources fiables comme Speak & Act pour identifier les niveaux de rémunération dans votre domaine, affiner votre positionnement et construire un discours cohérent.

    Préparez des exemples adaptés à votre expérience, entraînez-vous à les formuler avec assurance, et montrez votre professionnalisme. Cette démarche vous donnera un réel avantage dans la négociation et l'ensemble du processus de recrutement.

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